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Instrumentos Alba, créateurs de charangos
     
 

Jhonny Sarmiento Alba est le propriétaire des magasins « Artisanat Alba ». Il est le fils d’une famille fabricante de charango originaire d’Aiquile.

Aiquile c’est LE village du charango par excellence de Bolivie; c’est là que depuis des temps presque immémoriaux, les boliviens construisent des charangos.

Cet instrument, originaire de la région de Potosi, serait construit dans ce village de Cochabamba simplement à cause de la présence de son matériau actuel de base ; le bois exotique. À l’origine les charangos étaient construis avec des carapaces de tatous que l’on trouvait à Oruro.

Aujourd’hui cet animal est en voie de disparition et il est interdit de l’utiliser pour faire des charangos, c’est pourquoi ces derniers sont maintenant intégralement en bois. Pour rappeler les origines du charango, Jhonny a créé des charangos avec une carapace de tatou sculptée dans le bois.

Jhonny a donc appris à réaliser les charango dans son village d’origine ; là-bas tout le monde en fabrique, luthier ou pas, musicien ou pas. Cependant ils sont souvent faits artisanalement et très approximativement, sans le soin et la précision normalement requis. C’est au Pérou que Jhonny a appris à faire des échelles de note bien faites. Aujourd'hui il travaille artisanalement, sans machine, mais avec une grande précision, ce qui lui vaut la renomée de son atelier. En Bolivie, il n'y a que trois ateliers qui ont des machines; celui d'Acha, de Gamboa et des frères Rodriguez. 

Il y a quelques années Jhonny est venu à La Paz pour faire ses études et de là il a lancé quatre magasins. Il n'y en a plus que deux actuellement, où il vend les instruments produits par sa famille, ses deux frères et ses cousins, artisans diplômés, ses cousins et ses employés qu’il a formé. En tous ils sont 6 travailleurs ; entre musiciens, fabriquants et professeurs.

Au début la musique traditionnelle n’était pas très bien vue, c’était la musique des gens de la campagne. Mais petit à petit, avec les musiciens, les cds, les groupes de musique célèbres, petit à petit elle s’est diffusée et maintenant les gens de la ville l’adorent. Elle est très en vogue et beaucoup de gens aiment l’écouter et apprendre à en jouer. Il y a d’ailleurs de nombreuses peñas où on la joue et on va l’écouter ou la danser.

Avant, quand l’instrument n’était pas connu, c’était difficile d’en trouver à La Paz, on les faisait venir d’Aiquile, d’où ils venaient sans corde et on les terminait ici à La Paz. Aujourd’hui on peut trouver différents fabriquants dans la Capitale bolivienne, mais pas toujours de bonne qualité; un charango peut-être très joli mais avoir un mauvais son. 

Chez Alba on propose aussi des cours de musique, à 30 Bs/heure si on achète un instrument sur place. Il faut un mois entier pour apprendre à placer les doigts sur les cordes, et deux voir trois ans pour apprendre à bien jouer. À un certain stade, le charango est même plus facile à jouer que la guitare.

Mario est le plus ancien employé de Jhonny, c’est ce dernier qui lui a enseigné l’art du charango. Depuis ses 12 ans Mario savait faire des instruments à vents et jouer de la musique. Un jour il est passé au magasin de Jhonny pour essayer les instruments, et comme Mario était - et est toujours - bon musicien, Jhonny l’a engagé et lui a appris les ficelles du métier. 

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C'est Mario qui nous explique comment se fabriquent les charangos:

 
   
 

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