Le pétrole
Depuis sa création, en 1963 jusqu’au début des années 50, l'YPFB, l’entreprise étatale d'exploitation du pétrole, fonctionnait au minimum.
Le MNR poussa l’entreprise économiquement afin de diversifier l’économie bolivienne et on atteint la possibilité d’exporter en plus de couvrir le marché bolivien.
Entre 1952 et 1964, la production passa de 2500 à 10 000 barils par jour et, en plus, on commença à exploiter le gaz naturel.
Ces améliorations furent possibles grâce à la production économique de COMIBOL (Corporation Minière de Bolivie) qui permit le financement de l’exploration de nouvelles zones, la perforation de nouveaux puits, le développement de Camiri en tant que base de la production et la construction de pipe-lines vers l’altiplano et plus tard vers Arica.
Le MNR favorisa également l’investissement étranger à travers le code du pétrole. 14 entreprises étrangères s’intéressèrent aux campagnes boliviennes et reçurent des concessions sur quasi 14 millions d’hectares. Mais la seule qui réussit fut la Bolivian Gulf Oil qui payait à l’état 11% de redevance plus 19% d’impôts sur la production brute.
Développement de l’orient
La construction de la route Cochabamba-Santa Cruz fut le point de départ du développement économique de l’orient. Le MNR, en particulier Guevarra, reprit le plan Bohan et le remit à jour.
La population de Santa Cruz tripla en 25 ans. Ce développement marqua un tournant fondamental dans l’histoire de la Bolivie; la dynamique économique du pays passa de l’altiplano aux plaines à travers le développement de l’agro industrie.
Cette croissance fut possible, entre autres, au fait que le secteur civique de Santa Cruz, sous le commandement de Melchor Pinto Parada, força le gouvernement à verser les 11% de la Gulf directement à Santa Cruz. Cela sera valable également, par la suite, pour les autres départements producteurs de pétrole.