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Gouvernement de Paz Zamora; stabilité économique et protection de l'environnement
     
 

Lors de sa gestion Paz Zamora réussit à maintenir la stabilité économique du pays ce qui augmenta les épargnes de 900 à plus de 1800 millions de dollars.

Le défi de cette gestion fut le développement de l’appareil productif et une politique sociale plus juste. Le processus de privatisation se mit également en marche.

Les communications furent aussi développées, on mit en place des téléphones dans les aires rurales, acheta de nouveaux avions pour la LAB et construisit de nouvelles routes.

Le problème le plus grand de ce gouvernement fut le haut niveau de corruption de ses fonctionnaires et plusieurs affaires sombres de malversations, de ventes illégales de terres, de liens avec narcotrafiquants, etc. qui détériorèrent l’image de l’Accord Patriotique (AP, alliance entre le MIR et l’ADN) et contribua à sa déroute électorale.

Terrorisme

Dans les années 90 apparurent des groupes terroristes d’idéologie maoïste et indigénistes, la Commission Nestor Paz Zamora (CNPZ), qui séquestra un grand entrepreneur Jorge Lonsdale, qui mourut ainsi que ses quatre séquestrateurs lors de la tentative de libération forcée par l’armée.

Un autre groupe L’Armée Guerrière Tupac Katari (EGTK), menée par Felipe Quispe et Alvaro Garcia Linera (actuel vice président), qui fit plusieurs attentats et finit par être arrêté et démantelé.

Bien que les sentiers lumineux prenaient de l'empleur au Pérou ils ne se développèrent heureusement  pas en Bolivie.

Lutte anti-drogue

La politique de développement alternatif continua lors de cette gestion sous le nom de « Coca pour le développement » et « Coca no es cocaina » afin de valoriser la coca et la séparer du trafic illégal. Cependant Zamora participa à plusieurs rencontres internationales, notamment avec le Président des États-Unis Bush, qui appuyaient le besoin de répression, même militaire au lieu du développement alternatif.

En décembre 1989, Zamora envoya aux États-Unis Luis Arce Gomez (ancien ministre de l’intérieur de Meza) accusé pour trafic de drogue. Il fut jugé et emprisonné aux États-Unis pour 30 ans. En 1992 Asunta Roca Suarez, sœur du fameux narcotrafiquant fut aussi envoyée aux États-Unis pour être jugée.

Sous l’initiative du ministre de l’intérieur Carlos Saavedra, on offrit un traitement adoucit aux criminels qui se rendaient bénévolement. 7 pontes du trafic de stupéfiant se rendirent ainsi et furent condamné à 4 à 6 ans de prison  malgré leurs crimes.

Par après l’ambassadeur des états unis exigea que l’on destitue Faustino Rico Toro, ex-collaborateur de Meza et chef de la Force Spéciale de Lutte Contre le Trafic de stupéfiant  (FELCN), cela provoqua la chute  du commandant de la police et du ministre de l’intérieur, aussi accusés de lien avec le trafic de stupéfiant

Protection de l'environnement

C’est dans les années 90 que l’on se rendit compte de l’importance de la protection de l’environnement. Jaimes Paz planifia un système national de protection des zones protégées et un Fond National pour le Développement et la Protection de l’Environnement (FONAMA).

En septembre 1991 les ethnies de l’orient bolivien firent une marche de Trinidad à La Paz  sous la bannière « Pour la dignité et le territoire » afin de conscientiser le pays de leur existence et des leurs droits.

Paz Zamora répondit à ce mouvement en reconnaissant les territoires ancestraux de ces ethnies pour leur administration et contrôle dans le département du Béni, reconnaissant pour la première fois de l’histoire les indiens de l’Amazonie comme des interlocuteurs valables.

Cependant ni la conscientisation environnementale, ni la marche ne purent éviter l’exploitation du bois des basses terres du pays. Le Conseil National de la Reforme Agraire (CNRA) s’était transformé, à cause de la corruption, en un instrument de favoritisme et de donations illégales de terres aux secteurs puissants et influents de la société. Le gouvernement intervint dans la CNRA et interdit toute cession de terre jusqu’en 1996 où s’approuva la loi de l’Institut National de la Réforme Agraire (INRA).

En 1939 on créa la première aire protégée : le parc national du Sajama et en 1993 on établit le Système National des Aires Protégées (SNAP). Dès lors la gestion des aires protégées fit partie des droits fondamentaux des indigènes de préserver leur identité culturelle, systèmes de valeur, savoirs et traditions, institutions et espaces territoriaux, et se traduit à travers la gestion partagée des aires protégées et la génération d'alternatives de développement compatibles avec la conservation.

Au début du 21ème siècle le SNAP intégrait 49 aires protégées de caractère national et départemental, avec une superficie de 221 657 km2 soit 20,49% du territoire bolivien et représentant 11 des 13 éco-régions de Bolivie; bois amazoniens subandins, collines chiquitana, savanes inondables du Pantanal, les yungas, le chaco, la végétation andine haute, etc. Dans cette zone sont protégée 75% des espèces endémiques des plantes et 70% des espèces de vertébrés endémiques. Ces aires comptent aussi une importante population humaine (120 000 habitants) d’ethnies différentes.

Les avancées réalisées contribuèrent à incorporer les acteurs sociaux  et institutionnels dans la gestion  de ces aires protégées, générer des expériences de planification et gestion territoriale et à développer des connaissances scientifiques ainsi que des économies alternatives (production de café à l’ombre, gestion de la chasse et la pêche, profit forestier soutenable, production artisanale, écotourisme).

Développement des exportations

A cette époque on diversifia les exportations, qui traditionnellement étaient réduite à la monoproduction des minéraux ou du gaz, soit à la matière première. Fin du 21ème siècle, l’industrie se développe et la Bolivie commence à exporter des produits finis avec une valeur ajoutée. Les produits qui s’exportèrent fin du 21ème furent ; coton, bétail, soja, noix, bijoux industriels en or, bois élaboré, bière et autres produits industriels mineurs.

Paz fut un président qui voyagea beaucoup à l’international afin de rencontrer les chefs d’état et de signer des accords. Il réussit par exemple à négocier avec le Pérou Boliviamar, un accès à la mer, une zone franche, qui permettait d’accéder et d’administrer un port et de cinq kilomètres de plage. Malheureusement le pays ne profita pas de cette opportunité et ne développa pas d’investissement dans cette zone.

Élections de 1993

Début des années 90, les différents partis signèrent des accords afin de rendre encore plus transparentes les élections. On approuva aussi d’importantes lois concernant la privatisation, les investissements, les hydrocarbures, le secteur minier, et la fameuse loi SAFCO qui modernisait l’administration étatale et le contrôle gouvernemental, basée sur l’évaluation par résultats et la responsabilité des fonctionnaires.

Lors des élections de 1993 Gonzalo Sanchez de Lozada fut encore le premier élu à majorité relative. Cette fois-ci le congrès lui laissa la présidence et élu Victor Hugo Cardenas, premier politicien aymara, vice-président. 

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Source: 

José de Mesa, Teresa Gisbert, Carlos D. Mesa Gisbert : HISTORIA DE BOLIVIA; 7ème édition, Editorial Gisbert, La Paz, 2008

 
   
   
 

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