Le nouveau gouvernement décida de changer complètent l’armée afin de détruire les racines des anciennes oligarchies. On ferma le collège militaire et on démit les hauts officiers, officiers intermédiaires et cadets de l’armée qui s’enfuirent, pour beaucoup, en exil. Cette première mesure concernait 500 personnes, cependant le nouvel état ne s’arrêta pas là, beaucoup d’autres membres de l’armée, plus ou moins haut gradés furent arrêtés et mis en prison.

Le collège militaire fut ré-ouvert en 1953 sous le nom de Gualberto Villaroel. Les officiers du collège furent forcés de jurer allégeance au parti en public. Ces mesures ne furent pas si préventives; ce sont des militaires de ce collège qui feront tomber le MNR en 1964.

Le gouvernement créa deux milices, une ouvrière et une paysanne. Il organisa également des milices dans les villes qui répondaient directement à l’état. Cette organisation garanti au MNR le pouvoir ouvrier et paysan qui appuya militairement la stabilité de la Révolution, bien que générant des violences jusque dans les années 70.

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Source: 

José de Mesa, Teresa Gisbert, Carlos D. Mesa Gisbert : HISTORIA DE BOLIVIA; 4ème édition, Editorial Gisbert, La Paz, 2001