Le 6 décembre 2009, la Bolivie vécut un événement majeur : la réélection du Président Evo Morales Ayma.
En Bolivie, toute personne habile en droit est obligée de s’inscrire pour voter.
Cela signifie que tous les Boliviens en âge de voter doivent participer au scrutin, à moins d’être dans l’incapacité de le faire pour des raisons de santé ou de régularité de situation.
Pour la première fois, la Bolivie vota à l’aide d’un système d’identification biométrique de ses électeurs et ses ressortissants résidant à l’étranger se sont également présentés aux bureaux de vote de leur ambassade.
La nouvelle constitution, approuvée lors du premier mandat d'Evo Morales Ayma, permet désormais à un président sortant de se présenter pour un deuxième mandat, et un scrutin à deux tours a été mis en place pour les élections présidentielles.
Aujourd'hui, en 2013, un projet de loi est en cours pour valider la réélection illimité d'un dirigeant à la présidence du pays, comme cela s'est fait sous le gouvernement de Hugo Chavez au Venezuela. Ce projet de loi est cependant très critiqué en Bolivie, en particulier par l'opposition, qui ne souhaite pas voir Evo Morales Ayma indéfiniment à la tête du gouvernement.
Les citoyens boliviens n'hésitent pas à faire valoir leurs droits ou à défendre leurs intérêts, et emploient diverses manières de le faire, parfois même extrême. Les élections sont donc un moment important, que ce soit pour élire des dirigeants municipaux, régionaux ou nationaux. Les boliviens sont pour la plupart politiquement engagés et intéressées par ce qu'il se passe à la tête de leur pays.