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Sumaj Maki: pulls en laine d'alpaga
     
 

Depuis 2009 nous travaillons avec Elizabeth Campos. Elle nous a chaleureusement ouvert la porte de son atelier pour nous faire découvrir son monde; le monde de la création et production de pulls en alpaga. 

Celui-ci est situé dans un quartier paisible, que vous connaîtrez peut-être car c'est le quartier du mirador Killi Killi que les étrangers aiment visiter afin de prendre de belle photos de la capitale.

Doña Eli, de son surnom, nous accueille avec la même attention et amitié qu'à chaque fois que nous la voyons. Elle nous fait entrer dans le patio de sa maison; une pièce à l'arrière lui sert d'atelier.

Nous entrons, dans cette pièce petite mais claire se trouvent deux jeunes filles en train de travailler. L'une tisse la laine à l'aide d'une machine tandis que l'autre réalise de jolis ornements au crochet.

Après nous avoir gentiment installées sur des chaises, Doña Eli nous raconte l'histoire de son atelier.

"J'ai commencé toute seule, à la main. J'ai appris en tricotant de vêtements pour mes fils, j'ai quatre garçons. Après j'ai commencé à tricoter des pulls pour le supermarché, chaque fin de semaine je devais leurs donner un certain nombre de vêtements. Mais ça me fatiguait de travailler à la main, cela prenait beaucoup de temps. J'ai donc voulu apprendre à utiliser des machines. 

Ça a été très facile d'apprendre, en 6 mois j'ai appris dans un institut à faire des pulls avec des machines qui m'ont révolutionné la vie. Seulement à l'époque je n'avais qu'une seule machine et ma production restait limitée. Je vendais les quelques vêtements que je réalisais à l'école de mes fils, pour les professeurs. Je faisait tout toute seule, le tissage, la couture, les modèles, la vente. Je n'avais pas de travailleurs.  J'ai travaillé comme ça deux ans. 

À cette époque je travaillais à la maison, je m'occupais du ménage, de mes enfants et dès que j'avais le temps je me mettais à faire des pulls, je n'en faisais même pas un par jour. 

Mon époux m'a poussé à chercher un employé. J'ai donc cherché et quand il est arrivé nous avons commencé à produire plus. Il a donc fallu que l'on trouve de nouveaux marché pour pouvoir vendre.

J'ai donc été voir sur les marchés pour avoir un stand. J'ai parlé avec le gérant lui disant que j'étais en train de commencer et il m'a dit "D'accord amenez vos vêtements et nous verrons si ça marche." C'est ainsi qu'ils m'ont accepté. J'ai commencé avec 5 pulls et depuis je reste l'exemple du gérant! Nous avons beaucoup travaillé et nous avons atteint les 300 pulls, nous nous sommes fait une clientèle, etc.

Mais le loyer commença à monter et j'ai décidé de partir de là et de travailler sur commande. Nous avons alors travaillé sous contrat pour les écoles et la douane.

Après j'ai voulu travailler l'alpaga et pour apprendre j'ai travaillé avec différentes sociétés d'exportation comme Waliki, Inti Wara, Terra Alta,  LAM, etc.

C'est alors que nous avons appris à travailler plus finement, à faire de meilleurs modèles, mieux finis. J'ai appris à faire le contrôle de qualité car ce n'est pas tout de produire, il faut aussi que le résultat soit de bonne qualité. Souvent ils nous renvoyaient les produits qui n'étaient pas bien fait. Ça a été dur mais nous avons beaucoup appris.

 

Et petit à petit j'ai engagé des employés, aujourd'hui l'entreprise a cinq employées et chacune d'entre elles peut faire 5 pulls par jour maximum. 

Pour faire un pull il faut d'abord tisser la toile, puis coudre les différents morceaux ensemble avec une machine spéciale, crocheter et ajouter les décorations s'il y en a, puis repasser, et voilà!


Ça fait un an et demi que je travaille avec la caserita.com. J'ai rencontré Giovy (la gérante) à une foire d'artisanat. Elle a vu mes modèles et il y en a un qui lui a plût. Je suis donc venue au bureau de caserita.com pour présenter mes produits et depuis nous travaillons ensemble. 

J'ai un magasin dans le quartier des artisans (calle murillo) que je partage avec Patricia (Arte y Punto), et nous avons le projet d'en ouvrir un deuxième dans la calle Linares. 

Nous faisons des pulls en laine d'alpaga mais aussi en acrylique, en synthétique, en mouton, etc. Nous faisons des pulls pour adultes mais aussi pour bébés. Je fais aussi des ponchos et des ruanas. J'apprends les modèles dans les revues et je cherche toujours de nouveaux modèles. 

Ça fait plus de 10 ans que je travaille là dedans et j'aime toujours autant."

Voilà l’histoire de cette petite entreprise appelée Sumaj Maki, bonne main en aymara. 

 
   
   
 

Commentaires - Laisser un commentaire

 
     
 
16 Septembre 2011 - Dany - (France)
      Bravo pour cette belle initiative,
Le marché est grand ouvert, les débouchés vont arriver.
Calle Murillo, Linares que j'ai foulé il y a qq mois, les photos à partir du mirador ... de bons souvenirs que ne ne manquerai pas de remettre au gôut du jour dans qq années.
Hasta luego !
16 Septembre 2011 - marieastrid - (France)
      j adore cette boutique j ai achete plusieurs articles de tres belle qualite je compte bien continuer a bientot
 
 
     
     
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